C'est avec plaisir que nous nous rendons à nouveau ce soir-là sur la jolie île Saint-Louis, découvrir l'Auberge de la Reine Blanche (un hommage à Blanche de Castille), tenue par le même patron que l'Orangerie, juste à côté. Nous sommes donc déjà en toute confiance.
 
C'est un décor feutré que nous découvrons, fait de boiseries, de petites tables et chaises en bois placées deci delà dans une salle aux petites proportions. On a d'ailleurs l'impression de pénétrer dans une salle à manger.

Un gand meuble aux formes arrondies cache quelques références de vins mais aussi un bric à brac de casseroles en cuivre, un chat rouge, comme si le propriétaire des lieux revenait tout juste d'une brocante.

Mais ce qui fait le charme du lieu est sur les murs : partout sont accrochés des petits meubles de poupées : tables, chaises, buffets, lits, vaisselle et même des poupées. Pour un peu on décrocherait tous ces jouets anciens pour retomber en enfance...

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Pas moins de dix entrées nous sont proposées ! Parmi elles : gratin provençal à la mozzarella, soupe à l'oignon et ses petits croûtons, salade d'artichauts à la menthe fraîche, petites bouchées d'escargots sauce roquefort, cuisses de grenouille à la provençale, foie gras maison et sa confiture de figues, salade de chèvre chaud aux lardons.

Je laisse ces alléchantes entrées de côté pour une des spécialités de la maison : le tartare de saumon sur son nid de lentilles du Puy. Le lit tout rond de lentilles supporte le tartare haché finement, le saumon est très fondant et l'assiette joliment décorée de "Z" de vinaigre balsamique. C'est très frais en entrée et subtilement relevé à la coriandre.

Mon amie choisit les ravioles de Royan aux champignons et fines herbes. Cette entrée pourrait faire office de plat aux petits appétits tellement elle est copieuse. Un joli plat ovale arrive, encore fumant, il sort tout juste du four. Le gratiné est bien doré sur le dessus et c'est d'un crémeux !

Le choix du plat va être encore plus dur : plus d'une dizaine cette fois. Quart de poulet fermier façon grand-mère, entrecôte, navarin d'agneau aux légumes, brochette de duo de poissons sauce aïoli, escalope de saumon sauce au pistou, parmentier selon le marché du jour et enfin penne aux légumes et aux herbes.

Nous commandons le magret de canard et le boeuf bourguignon (comptez un supplément de 2 € pour ce plat). 5 belles tranches de magret garnissent l'assiette, il est bien rosé et s'accompagne d'une purée maison aux petits bouts de pomme de terre encore visibles.

Le boeuf bourguignon m'est servi tout fumant dans sa cocotte Staub. Derrière la fumée je distingue les légumes, la sauce onctueuse, les grosses pommes de terre et les bouts de boeuf. Champignons, oignons, carottes, je fais le plein de saveurs.

Nous nous sommes régalés ce soir-là d'un Bourgogne Passe-Tout-Grain. Les deux grandes régions viticoles françaises sont largement représentées avec des Bordeaux de 21 € à 99 € et des Bourgogne allant de 28 € à 41 €. Quelques références de Loire et de Beaujolais de 26 € à 30 € sans oublier les vins du Languedoc autour de 27 €. Si vous ne prenez qu'un plat ou si vous désirez changer de région en cours de repas, préférez le vin au verre proposé de 7,50 € à 9 €.

Le choix du dessert n'a pas été bien difficile ! Nous avions en effet vu le chef passer avec un plateau de choux tout juste sortis du four. Ils étaient énormes et sentaient tellement bon que des profiteroles avaient été d'office mises de côté pour nous dès le début du repas. Imaginez un gros chou maison fourré de glace vanille sur lequel dégouline une cascade de chocolat fondu bien épais et très noir. Les meilleures profiteroles qu'il nous ait été donné de manger ! A éviter après un repas copieux, c'est mieux de terminer sur ce dessert quand l'on a encore une petite faim.

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Auberge de la Reine Blanche

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