Inutile de se demander si nous sommes bien arrivés au 62 de la rue Daguerre, la devanture du restaurant réunionnais « Aux Petits Chandeliers » parle pour lui.
Avec ses bananiers et autres plantes exotiques ayant pignon sur rue, le dépaysement est déjà amorcé.
Passée la première salle remplie, nous suivons le serveur dans un étroit couloir débouchant sur une petite cour intérieure. Et là, surprise, est lovée ce qui semble être une vraie maison créole !
Avec sa façade en bois et ses guétalis, panneaux blancs en bois ajouré ornés de lambrequins typiquement réunionnais, l’illusion est complète.
Une musique traditionnelle et un punch corsé plus tard, ça y est, nous sommes définitivement partis dans l’hémisphère Sud.
La carte, alléchante, propose un large choix de spécialités créoles.
Entrées entre 5,60 et 7,20€ .
Plats entre 8,30 et 15€ .
Desserts entre 5,60 et 7,50€ .
Achards, palmiste, crabe farci, boudin, camaron (grosse crevette) grillé, samoussas et bouchons pour les hors-d’œuvre.
Et, rougails de toutes sortes, caris variés, boucanés, et massalés pour les plats.
Nous décidons d’accompagner le punch maison par des samoussas au porc, servis avec le fameux rougaille, délicieuse préparation froide à base de tomates en dés, d’épices et… de piments !
Ouf, le cuisinier créole a soigneusement adapté sa mixture à nos sensibles palais de « gens de la métropole ».
Après moults questionnements quant à la signification de tel ou tel mot, le propriétaire, heureusement pas du tout avare en précisions, nous conseille, en fonction de nos goûts, un cari de canard au chou-chou et un rougaille crevettes.
Les accompagnements, proposés et tarifés séparément, seront pour nous riz créole et rougaille de mangue.
A notre grande surprise, les plats arrivent rapidement.
Car même si le restaurant est plein (réservation fortement recommandée le week-end), toute la famille met la main à la pâte, y compris les plus jeunes, alors en vacances scolaires, qui aident avec plaisir au service.
La présentation des mets est simple et les proportions généreuses.
Aucun doute, nous sommes bien dans un établissement familial authentique. Et de « trois générations de créoles ! », comme aime à le souligner notre hôte.
La carte des desserts nous ravit avec son « marché aux fruits exotiques », également proposés sous forme de sorbets.
Entre mangue fraîche, ananas, grenadille, litchis, papaye, goyave ou longanis, le choix est difficile à faire.
Sur les conseils avisés du jeune serveur, nous optons pour la mangue, alors pleinement de saison, et le dessert fait maison, la « bavaroise au coco ».
Nous ne regretterons aucun de ces deux choix.
La mangue s’est révélée sucrée à souhait, exhalant à la perfection son caractéristique petit goût poivré.
La bavaroise coco-chocolat, malgré ses deux composants principaux réputés plutôt lourds, était pourtant aérienne et gourmande à la fois, pas le moins du monde écoeurante.
Une très bonne surprise qu’il serait dommage de ne pas goûter !
La qualité du repas a fait honneur à la réputation de ce premier restaurant réunionnais ouvert à Paris il y a trente ans déjà.
Nous avons simplement déploré l’absence de menus qui auraient pu alléger un peu la note et auraient permis de découvrir plus largement toutes les magnifiques spécialités de « l’Ile Bourbon » !
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