Nous voici dans le Marais, le quartier chic et original de Paris. Un quartier aux rues étroites flanquées de façades imposantes et de boutiques farfelues.
Un endroit historique qui a échappé aux grands travaux haussmanniens. Avec Bérénice, ma complice de ce soir, nous avançons dans la ferveur nocturne de Paris.

Le restaurant est là, aménagé dans une belle bâtisse du XVIII ème siècle. Sa devanture en bois sombre est éclairée par deux puissantes lumières jaunes qui mettent en évidence deux ardoises bien fournies.

En les lisant, on comprend le concept du restaurant : un mélange d’authenticité et de modernité.

A l’intérieur, cette ambivalence se retrouve dans le décor. Mur en vieille pierre, poutres apparentes et tomettes au sol, la salle est rustique et chaleureuse. Les banquettes en velours noir accordées aux chaises, aux petites tables et au comptoir de la même couleur apportent une touche d’élégance et de sobriété.

Au fond de la salle un escalier en colimaçon stylisé fait honneur à l’enseigne. Au dessus des têtes, de grandes suspensions lumineuses orangées et, sur les murs, des spots de lumière jaune éclairent doucement la salle. Une salle aux dimensions modestes que vient compléter un étage de même taille. Une vingtaine de place en haut, autant en bas, de quoi déguster des plats en toute sérénité. Sans oublier la musique en fond sonore et dont le style change au court de la soirée.

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Nous finissons par choisir les 6 escargots gros gris en coquille à 10 euros pour Bérénice. Pour moi ce sera un hamburger de foie gras et de magret fumé à 12 euros. En attendant notre premier plat nous finissons notre assiette de petite rondelles de saucisson sec et notre verre normand. Le service est rapide malgré la clientèle qui afflue.

Les 6 escargots arrivent par l’escalier. L’entrée est triomphale et l’assiette aussi. Les coquilles sont alignées sur un lit de salade assaisonnée de vinaigre balsamique. Les escargots sont cuits à la bourguignonne et posés dans le fond de petits pains croustillants en forme de coquille.

Nous avons poursuivi l’aventure avec une énorme pièce de côte de bœuf qui est proposée toute l’année sur l’ardoise. Avec son os, elle fait plus de 600 grammes. Sans compter la petite coupelle de frites faites maison ! Parsemée d’une sauce aux cèpes, elle faisait un effet grandiose dans l’assiette.
Bérénice avait choisi la cuisson à point. Le point fort de ce plat est sa simplicité. La sauce est légère et permet d’apprécier la viande à sa juste valeur. Une viande bien cuite (un peu trop ferme à mon goût) et sans gras. Seul l’os reste dans l’assiette. Même en ayant terminé l’assiette, on ne se sent pas lourd ni ballonné. Les frites viennent parfaire le tout pour les gourmands. Pas de ketchup ni de moutarde ! Les frites se marient à ravir avec la sauce aux cèpes. Des petits cèpes authentiques, eux aussi. Ils se confondent avec la viande et, dans la bouche, nous surprennent par leur fondant. Une dégustation à 29€.

Plus léger : la poêllée de noix de Saint-Jacques aux pavots à 26€. Les cinq bouchées se présentent alignées avec élégance. Elles semblent flotter sur une rivière de tapenade. Une bouchée, c'est une lamelle de courgette enroulée sur une petite poignée de risotto, le tout surmonté d’une noix de Saint-Jacques elle-même parsemée de graines de pavot. Piquée par un cure-dent, la pyramide tient solidement debout. Dommage qu’on ne puisse pas la mettre entière dans la bouche pour sentir toutes les saveurs ensemble. Mais, ce n’est pas un sushi ! En tout cas, le mariage est vraiment réussi et la cuisson de chaque ingrédient est parfaite. La noix se mâche à peine tant elle est onctueuse. La tapenade colore non seulement le plat mais relève aussi le goût des aliments. S’il fallait trouver une fausse note à ce met, ce serait un léger manque de sel. Mais je titille un peu là.

Enfin, repues mais pas gonflées, on opte pour un seul dessert mais quel dessert ! Un moelleux au chocolat et cœur caramel à 10€.
Le moelleux est démoulé et posée sur une ardoise. Une petite cerise le coiffe joliment, une rondelle de kiwi et un ramequin rempli de glace à la vanille l’accompagne.
Le tout est saupoudré de sucre glace : un plaisir pour les yeux.
Le gâteau est un délice. Son cœur est coulant et sa teneur en cacao est idéale. « 70% de cacao » nous dit Didier.

Pour une amoureuse du chocolat comme moi, je suis aux anges.

Pour se régaler au Colimaçon et à la carte, il faut compter autour de 40€ par personne, sans le vin. Un prix qui se justifie tout de même par la qualité des plats et le naturel de la cuisine qui se veux saine et authentique.

Sinon, un formule vous est proposée à 24€ pour entrée/plat ou plat/dessert ou à partir de 32€ pour les 3.

Pour des soirées particulières, vous pouvez réserver plusieurs tables ou tout le restaurant. Il suffit de s'organiser avec les patrons.

Informations pratiques

Le Colimaçon

Menus

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