Ouvert depuis 2001, le Maharaja (qui signifie « grand roi ») vous accueille dans un décor très chargé du sol au plafond. Un restaurant indien plein de dorures, boiseries partout sur les murs, tentures figurant le Taj Mahal, pas de doute on est en Inde !

Des statuettes d’éléphants, de bouddhas, et une multitude de petites cloches au-dessus du bar viennent parachever la décoration. C’est chargé mais sans tomber dans l’excès.

Les lumières sont tamisées, le restaurant est intime, idéal pour un repas zen.

D’ailleurs ce midi-là c’était complet mais il n’y régnait pas pour autant un brouhaha, comme si les bouddhas qui veillent sur les clients invitaient au calme.

La carte nous a donné beaucoup de soucis, les plats y sont tellement nombreux ! Si vous mangez indien pour la première fois, je conseille de prendre directement un plat, les portions étant plutôt copieuses.

Les entrées, regroupées en 4 « chapitres » vont de 3,40 € à 17 € (pour les gambas) : salades, beignets, soupes, tikkas (plats marinés), faites votre choix !

Nous commandons un mixed pakora (c’est un assortiment : idéal pour goûter plusieurs petites entrées) et une raïta. Ce n’est pas une assiette de gros beignets qui arrive mais des touts petits, comme de la friture. De couleur orange vif, ces petits beignets sont légers et se mangent à la main après les avoir trempé dans plusieurs sauces dont une très relevée : attention aux palais délicats ;-) ! Beignets d’aubergines, d’oignons et de pomme de terre, à vous de deviner sur lequel vous tombez.

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Très grande amatrice de butter chicken, je le laisse avec tristesse de côté, histoire de goûter autre chose, je suis là pour ça ! Ce sera donc pour moi un poulet al kormas à base de crème fraîche, de noix de cajou et de raisins secs et pour mon invitée : des coquilles saint-jacques Jaffari servies sur une plaque chaude.

Si vous appréciez les plats en sauce bien crémeux, prenez ce poulet al kormas : on distingue à peine les morceaux de poulet tellement il est recouvert de cette bonne préparation onctueuse : ça sent la noix de cajou, le raisin mais aussi plein d’autres saveurs comme le curry et la coriandre. Le poulet est très tendre, nul besoin de couteau et le mélange sauce riz safrané est divin, je n’en laisse pas une miette.

Les coquilles arrivent sur la plaque, ca crépite encore dans le plat. La sauce qui les recouvre est rouge vif, c’est avant tout un régal pour les yeux. Servies avec des poivrons, des oignons, les 6 noix ont encore leur corail, et le mélange poivrons coquilles est harmonieux.

Pour le dessert (pour tout avouer nous n’avions plus vraiment faim) nous commandons un gulfi à la pistache et un gulab jamun, sans même savoir de quoi il s’agit pour le 2ème, mais comme jusqu’ici nous avons été séduites, nous faisons confiance.

Le gulfi est en fait une glace à base de crème, bien compacte. La consistance est un peu celle d’une orange givrée. On sent bien la crème et la pistache. Et le fameux gulab jamun est en fait un dessert composé de 2 petites boules de farine marinées dans le sucre et le caramel, saupoudrées de noix de coco râpées. Ce dessert est servi tiède et sent délicieusement la cannelle !

Nous sommes en Inde, je décide donc de boire indien : ce sera le grover rouge au fort goût d’olives noires. C’est un vin puissant donc parfait pour accompagner les mille saveurs des plats. La carte des vins propose aussi des références françaises : 8 rouges comme le saint-émilion ou ou le brouilly de 15,50 € à 21 €, 2 rosés et 2 vins blancs comme le chardonnay ou le pouilly fumé à 11,50 € et
14,50 €.

Nous avons passé un très bon déjeuner, le service est rapide et attentionné, vous y serez servis comme de vrais Maharajas.
L’odeur d’encens est un peu forte de prime abord mais l’on s’y fait !

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