Amis de la gastronomie soyez heureux , voici un nouveau lieu à découvrir sans tarder.
Guillaume a délaissé les fourneaux de “miel et paprika” pour se consacrer à son quatrième bébé le bien nommé “Chez Guillaume”. Ce nouveau repère gourmand est idéalement situé entre la place de la bastille et la place de la Nation.
Le restaurant a fait peau neuve en retrouvant le charme des vieilles pierres ce qui en fait un décor chaleureux et accueillant à l’instar du restaurateur.
Pour lui, chaque convive est une personne qui aime les bonnes choses, il se doit de les régaler et n’hésite pas à vous parler de ses plats et de ses produits.
Le midi, un menu à 14€ est disponible avec entrée-plat ou plat-dessert, mais le soir tout est à la carte, mais quelle carte. Tous les produits sont frais et choisi par notre hôte.
Nous laissons Guillaume nous conseiller sur le choix du vin pour le repas et il nous fait découvrir un Cahors 2005 qui n’est pas encore intégré dans la carte des vins.
En amuse bouche, Guillaume nous offre un Tartare d’espadon à la coriandre fraîche. Cette bouchée existe en grand format parmi les entrées de la carte, très fraîche en bouche avec sa pointe de citron vert, c’est le début de notre voyage gustatif.
Pour continuer notre dégustation, nous avons choisi en entrée la Tarte fine de tomates confites au fromage frais de chèvre avec sa salade de roquette et le Carpaccio de noix de saint-jacques avec son consommé de tomates noires.
La tarte fine est un bel ensemble équilibré entre les tomates confites, le fromage frais de chèvre et la salade de roquette. La pâte feuilletée est légère et croustillante et offre un bel écrin à cette entrée.
Le carpaccio de noix de saint-jacques accompagné d’un consommé de tomates noires est une révélation pour la bouche et un ravissement pour les yeux. Les saint-jacques sont fraîches et fondent en bouche. Le consommé de tomates noires est légèrement sucré et se suffirait presque à lui-même tellement il est délicieux mais le mélange avec la noix de saint-jacques permet de la sublimer.
Avec un service en salle discret, les plats se suivent en toute fluidité.
Nous avons savouré ensuite un Dos de cabillaud parfumé à la vanille de Madagascar et un Suprême de poulet fermier mariné aux épices douces. D’autres plats nous attiraient mais nous ne pouvions malheureusement pas tout tester comme par exemple le tournedos de noix de Saint-jacques ou la charlotte de filet de jeune agneau.
Le cabillaud est doré à l’extérieur mais terriblement fondant en bouche. La touche de vanille est subtile et crée avec la garniture à base de légumes du soleil un délicieux plat. Une très belle assiette gourmande pour les amateurs des produits de la mer.
Le poulet fermier arrive avec deux quenelles de purée dans une assiette à la présentation classique. Ce plat est ce qui doit se rapprocher le plus de la définition du bonheur lors de la dégustation d’un plat. La chair du poulet fermier est moelleuse et fondante en bouche grâce à la longue marinade. Les quenelles de purée sont délicieuses, la purée est douce et légère. On retrouve rapidement ses réflexes d’enfant en trempant sa fourchette dans la sauce qui est divinement bonne.
Pour achever ce repas, nous avons dû choisir parmi les desserts et tous semblaient appétissant comme une poire belle Hélène ou un crumble à la rubarbe. Après une longue hésitation, nous avons jeté notre dévolu sur une Crème catalane flambée et un Strudel à la mangue.
Le strudel est à l’origine une pâtisserie autrichienne à base de pomme qui a une réputation de dessert consistant. L’interprétation de Guillaume est légère. Une fleur de pâte filo au coeur de mangue vous est offerte avec un coulis de fruit de la passion. La présentation est aussi belle que le dessert est parfumé : un dessert qui fait croustiller la mangue.
La crème catalane flambée miel et orange arrive avec sa flamme qui virevolte sur le plat. Ne vous méprenez pas en regardant la photo, nous avons pris correctement la photo mais l’effet visuel vient de l’assiette aux formes déstructurées. Une odeur d’orange vous chatouille les narines pendant que la flamme meurt.
Voilà donc une nouvelle adresse dans cet arrondissement animé qui vous donnera envie de traverser la capitale pour vous régaler de la cuisine de Guillaume.
Nous souhaitons une longue vie à ce nouvel endroit qui sera à coup sûr une adresse incontournable du quartier, voire plus.
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