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Une douce folie à redécouvrir !
Coup de coeur en 2007, le Selen a eu des hauts... et des bas... Nous sommes reparti à la rencontre de David et de sa cuisine qui s'est totalement renouvellée depuis son passage chez Ferrandi.
Le décor invite toujours autant à l'évasion, une équipe posée et très acceuillante et des prix resté très sympathiques ! Autant d'efforts et de motivation méritait bien un nouveau coup de projecteur...
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Si vous cherchez le SELEN sur le net, on vous parlera de la BD érotique de Mazotti mais nous, nous allons vous parler de notre soirée passée chez ce restaurant parisien pas loin du quartier de Bastille.
Avant le restaurant, c’est un artisan en luminaires qui exploitait le local et le patron à gardé, côté bar, le plafond de test de leurs créations lumineuses.
Très sympa pour les clients à proximité qui peuvent faire joujou avec les cordes qui allument / éteignent les lampes suspendues.
Le reste de la déco est assez "vieille France" : plantes suspendues, poêles en cuivre, un saxophone, une vieille horloge…
La grande fresque qui recouvre tout un pan de mur est évidemment évocatrice mais donne une vraie ambiance à la salle. |
 Une fresque magnifique anime la salle |
 A l'étage un espace pour les groupes |
En plein milieu, un escalier en colimaçon étroit et souligné de lampions réconcilie les 2 styles : très chaleureux dans l’ensemble donc.
A l'étage, une salle idéale pour assurer des repas de groupe où tous les amis se retrouvent ensemble pour fêter tous leurs évènements.
La carte est sobre mais très claire :
Plat seul à 16.90€, formule Entrée + Plat ou Plat + Dessert à 21.90€, les 3 sont à 26.90€.
Et on peut ajouter un vin de pays en pichet à volonté pour la « Formule Bon Vivant » à 29.90€.
On peut dire que c’est très convenable, surtout une fois qu’on a vu le détail de la carte… |
Avant d’attaquer, il faut goûter l’apéro maison, le KIR à la Violette : il a la couleur de la violette, l’odeur de la violette et le goût de la violette et c’est de la violette. Trop sympa !!!
Nous avons aussi goûté le Kir à la Châtaigne, moins parfumé évidemment mais très subtil au goût caractéristique du fruit.
En cuisine, le chef David continue de nous étonner et après un stage chez Ferrandi, il nous fait découvrir ses nouvelles recettes pleines de touches exotiques dans ses ingrédients. Tout en restant dans des bases traditionnelles, il s'amuse à mélanger les saveurs et utiliser les légumes oubliés ou des épices et céréales originales.
Comme toujours, nous essayons les plats les plus originaux et parmi les crevettes au lait de coco et carpaccio de saumon frais.
Les assiettes translucides sont belles et mettent bien en valeur le plat. Composé en 4 mets, un tartare de crevette plein de fraîcheur et de douceur, des tranches de saumon frais fondante, une mini salade de jeunes pousses et une petite sauce parfumée, light et diablement bien composée. |
 Crevettes au lait de coco et saumon, suivi de cuisses de grenouille |
Nous avons également gouté les Cuisses de grenouilles au jus de réglisse et anis.
Lui aussi joliment servi dans une assiette creuse aux formes de coeur arrondies, de belles cuisses de grenouilles bien charnues et à la chair ferme, baignant dans une sauce parfumées aux épices et aux herbes posées au dernier moment. Délicieux !
La petite serviette citronnée pour s'essuyer les doigts en fin de dégustation fut également très apprécié !
Parmis les autres entrées intéressantes de la carte, on notera les escargots sautés à la crème échalotée, ou encore le méli mélo de samossa, chèvre et boudin aux pommes. |
 Dos de saumon rôti et faisan au cumin |
En plat principal, je me lance sur du Saumon rôti sur sa peau, accompagné de granny smith en curry et herbes thai.
Le plat est plein de couleurs et montre un nombre incroyable de composantes...
Le poisson à la cuisson parfaite et à la peau bien dorée est délicieux, les accompagnements nous plonge dans une découverte permanente de goûts : les herbes thai sautées, les morceaux de pommes saisis au curry, une purée de légumes et du sarrasin cuisiné comme du riz !
Les quatres fruits et légumes par jour, facile d'atteindre le quotas ici... la voyage dans l'assiette est agréable, le seul reproche est que malgré que la présentation est soignée, la plat offre un visage un peu trop confu de par la multitude de mets associés.
Côté poisson on peux aussi se laisser séduire par le pôt au feu de lotte aux truffes et légumes oubliés, les encornets farcis au canard et sa rissolée de roquette sauvage (surprenant !) ou encore le rouget barbet farci aux légumes... |
On passe direct à la case viandes et les préparations se montrent tout aussi savoureuses : le faisan au cumin avec une purée de petits pois et une sauce aux dragés.
Mon compagnon de table salue la bonne qualité de la viande et l'assaisonnement du plat. Visiblement un repas sans accrocs !
Le chef aime travailler le gibier, il profite donc de la saison pour vous proposer dans sa carte d'hiver un pavé de biche sauce moutarde ou une cuisse de chevreuil rôtie aux épices. |
Au moment du dessert, on se régale d'une panna cotta au chocolat.
Le chocolat liquide est savoureux et recouvre une crème fluide, qui s'épaissie au fond de sa sphère de verre, belle fraîcheur au rendez-vous.
Le macaron à la vanille et à la framboise est encore une création qui arrive sur la table d'une façon auquelle on ne s'attend pas !
Un gateau aux allures de millefeuille mouelleux sert de trône au petit macaron, très sympa.
Que de douceur à la carte avec le mi-cuit au chocolat, la fôret noire ou la crème brulée à la pistache.
Pour arroser le repas, la carte des vins sait se montrer ouverte à toutes propositions.
Un éventail de tarifs allant de 16€ la bouteille (Côte du rhône 2005) à 39€ (Pomerol chateau des tourelles 2002).
Du choix également en demi bouteilles (à partir de 10€) et en pôt (8.40€).
Le serveur s’est occupé de nous avec tact, charme, sourire et fut de bons conseils. Il est de plus bilingue Français/Anglais, c'est pratique si on viens avec des amis étrangers ! |
 Panna Cotta au chocolat et macaron vanille et framboise |
Le patron chef de la cuisine, David, est très accueillant, accessible et toujours soucieux de savoir si tout s'est bien passé à votre table.
Son envie de créer, d'aller vers toujours plus d’originalité sur sa carte et sa recherche de nouveaux goûts et épices assure un renouvellement de la carte permanent.
La surprise finale du chef, surtout appréciée des filles paraît-il, la prune féminine, idéale pour bien finir un bon repas : digestif doux au palais et pas trop fort, avec son fruit en dégustation.
Que demande le peuple …… un régal !
David a eu l'opportunité de pouvoir ouvrir un bar accolé à son restaurant, un petit couloir les sépare et les deux établissements sont très complémentaires : c'est La Machine à Ecrire. |
 Ambiance romantique |
Ouvert dès 18h, vous pouvez y boire l'apéro ou le digestif.... ou tout simplement y faire une pause sympa et vous amuser à scruter tous les détails qui font de ce bar un lieu vraiment rigolo. Pour finir la soirée après le repas, il n'y a qu'un pas à faire...
Ambiance brocante avec des canapés dépareillés autour de tables basses, des morceaux de machines à écrire éparpillés sur les murs, la vitrine, au plafond... des chemises suspendues, des livres et des pages parsemées....
Que du plaisir pour les yeux et qui attise la curiosité.
Cocktails de fruits, milkshakes ou fraîcheurs ananas, abricot, au café ou concombre à 6,90€, cocktails alcoolisés comme mojito, ti'punch à 8€.
Une bonne soirée et 2 univers très différents à deux pas l'un de l'autre, y a de quoi se faire plaisir. |
Testé par Christine
Le Selen
80, rue de Charonne - 11ème
Tel : 01-43-67-38-29
Metro : Charonne
Ouvert du Mardi au Dimanche de 19h00 à 2h00
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