Issy-les-moulineaux... cette ville qui dans mon souvenir ne m’attirait pas. Et là 2014 le choc, la ville a complétement changé ses bords de seine.
C’est à l’entrée de la superbe île Saint-Germain que Mickael a décidé d’installer La passerelle.
Mickael est un jeune chef de 25 ans disposant d’un parcours culinaire exceptionnel passant de palaces en restaurants étoilés.
L’entrée du restaurant vous met aussitôt dans le ton : ambiance feutrée, décoration sobre mais moderne, musique jazzy et bossa nova. La cave à vin s’expose dans le vestibule grâce à un splendide sol en verre.
En pénétrant plus loin, nous découvrons l’un des trésors du restaurant, sa terrasse qui surplombe la seine et ses péniches habitées.
Nous arrivons à notre table, l’assise est très confortable et les tables sont bien espacées afin que chacun puisse profiter de ses invités et non de la discussion, surement passionnante, des voisins.
La carte arrive dans nos mains avec ses plats qui varient au fil des saisons.
Le restaurant propose un choix de plats à consonnance française, plutôt classique, avec des produits frais de saison. L’originalité se trouve dans la composition des plats.
Une fois notre commande prise, de fines bouchées de saumon nous permettent de patienter et de commencer à appréhender la cuisine proposée.
Ce sont une savante alliance entre saumon, pomme Granny Smith et chair de tourteau. Cette mise en bouche est savoureuse et legère.
Nous ressentons bien la différence de texture et de parfum entre le saumon et le tourteau. La pomme apporte le croquant. Le tout est très bien équilibré ce qui nous laisse rêveur sur la suite à venir.
Notre choix est fait pour les entrées. Nous avons opté pour l’oeuf “bio” avec ses champignons des bois et son émulsion de vin jaune et des ravioles de Daikon à la chaire de tourteau sauce aigre douce.
Mais les deux autres entrées proposées ce jour donnaient aussi l’eau à la bouche : le foie gras avec son chutney de mangue et le gaspacho d’asperges blanches avec sa sauce amande amère accompagnée de ses croûtons au basilic.
Les ravioles de daikon m’ont intrigué dès l’énoncé sur la carte. Le daikon est un radis japonais. Coupé finement, il remplace la pâte à raviole et apporte du croquant à l’entrée.
La présentation de l’assiette est un tableau de peintre tout en couleur pastel.
La chair du tourteau a un goût fin et subtil mais aussi un parfum iodé agréable. Cette entrée est un vrai délice pour les yeux et les papilles.
Dès son arrivée, l’oeuf fermier vous flatte l’oeil avec ses strates de couleurs et de textures. Un petit pain aillé et tranché en deux accompagne le plat.
Le plat se déguste de deux façons, soit vous l’éffeuillez couche par couche pour déguster toutes les saveurs ou alors en plongeant la cuillère pour avoir toutes les saveurs en bouche.
L’émulsion de vin jaune est légère, les champignons frais et l’oeuf mollet fondent en bouche et le persil donne un coup de fouet au palais. Une réussite absolue.
Pour les plats, un dilemme s’opère entre la terre ou la mer car tout semble irrésistiblement gourmand et savoureux.
Côté poisson : saumon avec son crémeux de petits pois et chorizo Belota, ravioles de langoustines avec ses petits légumes dans un bouillon thai ou bar avec sa bayaldi de légumes et sa sauce vierge.
Côté viande : canette fermière de Challans avec son caramel raisin et ses violettes de Florence, l’entrecôte balck angus avec ses pommes grenailles et échalottes confites et l’épaule d’agneau croustillante avec ses carottes fanes et sa purée d’haricots coco.
Le bar “petit bateau” avec sa bayaldi de légumes a eu ma préférence car j’avais envie de soleil dans l’assiette. Je peux dire que la mission du chef est réussie.
Il y a une vraie recherche dans la présentation du plat. La courgette est découpée en forme de petite barque où les autres légumes viennent se nicher à la manière d’un tian.
Ce méli mélo de légumes cuits et crus est délicieux et sent bon le sud avec ses pignons de pin grillés. La cuisson du bar est parfaite. Quelques pousses de salades complètent l'ensemble.
Je suis ravie par cette proposition du chef.
Les cigares d’agneau comme tous les autres plats flattent l’oeil. Tout est en équilibre et je suis pris de scrupules à casser l’agencement parfait du plat.
Le courage aidant et l’appétit titillé par les senteurs qui émanent du plat, je me décide quand même à le perturber.
La brick craque sous la pression de la fourchette. La première bouchée explose en bouche avec le croquant de la brick et l’agneau, qui a cuit 3 jours, très doux, juteux et rempli de parfums.
L’accompagnement n’est pas en reste avec ses noisettes grillées, le jus de cuisson, de fines carottes sucrées et une purée de haricot coco à la texture un peu plus granuleuse que la pomme de terre mais tellement bonne.
Il nous reste à découvrir les desserts de la Passerelle.
Les suggestions du chef sont le café gourmand, le carpaccio d’ananas à la coriandre et son sorbet coco, la tarte au citron meringuée revisitée, le mi-cuit chocolat poivre long au caramel d’agrumes et le cheese-cake framboise-passion.
En tant que fan de cheesecake, je me laisse séduire par cette proposition à base de framboise et passion.
Le dessert est une vraie merveille pour les yeux avec ses fleurs comestibles. Les papilles sont envoutées par cette mousse fondante de fruit de la passion avec un coeur de framboises fraiches.
L’équilibre entre les deux fruits est respecté. Le biscuit qui sert de fond au gâteau est un authentique sablé Mc Vitie’s fondant et croquant à la fois. Ce cheesecake n’est pas new-yorkais mais il défend son originalité avec délicatesse et gourmandise.
Le mi-cuit chocolat, n’ayons pas peur des mots, est une révélation. L’ajout du poivre long à la préparation réhausse le goût du chocolat sans que le poivre ne soit trop puissant en bouche. Un passage obligatoire pour tous les fondus de chocolat.
Parlons un peu du service, celui-ci est impeccable de A à Z. Les serveurs sont discrets et disponibles pour toute question.
Pour chaque plat, ils sauront vous mettre l’eau à la bouche par une description exhaustive des mets cuisinés.
Ils pourront également vous orienter sur le choix du vin accompagnant au mieux votre repas.
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