C’est la nouvelle adresse marocaine du quartier Montorgueil. Dar Wafa, que l’on pourrait traduire par “la maison de l’espoir” a tout juste 6 mois.

C’était le rêve de trois copains d’enfance d’ouvrir leur restaurant. Ils se sont associés et se sont lancés.

Mais pas question de vulgariser la cuisine marocaine.

Les trois jeunes hommes sont dans une démarche qualité intelligente.

Les saisons sont respectées, les fruits et légumes poussent en terre francilienne. Pas de Rungis ou de Métro, les produits sont livrés chaque matin par de petits producteurs ou artisans, et la maison fonctionne en flux tendu. Pas de gaspillage donc.

A l’intérieur, l’ambiance est feutrée. De larges banquettes pourvues de coussins invitent à la détente. Le rouge est la couleur dominante, associée à de grands miroirs bruns et suspensions à l’éclairage tamisé.

L’un des trois associés, passionné de gastronomie, a fait des recherches sur l’art culinaire méditerranéen avant d’ouvrir l’affaire.
Il a cherché l’origine des recettes comme le tzatziki que l’on croit 100% grec alors qu’il est né d’un métissage de cultures.

Voilà pourquoi on le retrouve à la carte dans la liste des mezze, pardon… des kemia !

Les kemia, voilà justement ce que nous avons dégusté en entrée.
Hommos, tzatziki et caviar d’aubergine, servis avec du pain pita.

Si l’aspect ressemble à s’y méprendre aux mezze libanais, le goût est bien différent. Le hommos est presque granuleux, fort en citron vert, et le tzatziki est parfumé à l’ail.
Un délicieuse mise en bouche.

Nous apprécions aussi la tchakchouka, sorte de ratatouille revisitée avec des tomates, oignons, poivrons, épices, le tout lié à l’oeuf.

Entrées de 5 à 14€.

Nous délaissons bien sûr les grandes salades et optons pour un tajine poulet et un couscous royal.

Le tajine est proposé bien crépitant. Comme la recette l’exige, c’est du vrai citron confit qui est servi avec le poulet. Il est tellement tendre qu’il se découpe à la fourchette, comme le poulet, parfumé aux olives vertes.

Et tout à coup, plus une seule place sur la table. Le couscous et ses 1000 écuelles envahissent l’espace.
Semoule, bouillon aux légumes, harissa, pois chiches, raisins, et assortiment de viandes : boeuf, poulet, kefta.
Les boulettes sont parfumées, la brochette de boeuf bien tendre.

Mention spéciale à la finesse de la semoule, très légère, et parfumée au beurre. Nous avions peur de ne pas tout finir, il n’en reste pas un grain !

Couscous et tajines de 12 à 22€.

A accompagner d’un Boulaouane rouge ou d’un Bordeaux.
Possibilité de passer le vin en pichet si vous ne souhaitez qu’une demi-bouteille.

D’habitude, je boude les pâtisseries orientales. Mais il se trouve que le gourmand qui m’accompagne ce jour-là aime ça.

Nous en commandons et goûtons aussi une rafraîchissante salade d’orange à la cannelle (amplement suffisante après un énorme couscous) et un caillé de lait au miel et à la pistache, savoureux.

Desserts autour de 6€.

Le dimanche midi, pendant le brunch, on savoure d’exquis jus de fruits grâce au bar à jus. Vous aurez même en prime un petit cours sur les bienfaits des vitamines et des fruits de saison.

La flemme de sortir s’empare de vous ? Faites-vous livrer à domicile. Toute la carte (sauf les sorbets) est livrable dans les arrondissements 1 à 5 et 9 et 10.

Enfin, Dar Wafa se privatise, partiellement ou totalement. Pensez-y pour vos futurs événements !

Informations pratiques

Dar Wafa

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