La Baraque

Parlons-en justement du plafond ! C'est en reprenant l'établissement que les propriétaires se sont rendus compte que le plafond était en fait un faux et que le vrai était à des mètres au-dessus.
Levez la tête, la hauteur est impressionnante.

L'immense bar se tient devant d'imposantes étagères en bois qui proposent des bouteilles jusqu'au plafond aussi.

La mère et le fils sont des fans de brocantes dans lesquelles ils dénichent des petits trésors comme ces têtes de lit posées au mur !

L'immense carte est affichée sur une ardoise accrochée au mur. Foie gras au chutney de figues, millefeuille de courgette mozzarella, carpaccio de saint-jacques aux pousses d'épinards, tout a l'air original et travaillé.

Nous optons pour le sashimi de thon saisi à l'huile de sésame et les nems de gambas et leur guacamole.

Mon sashimi est en fait composé de deux énormes tranches de thon, c'est très copieux pour une entrée, mais c'est cuisiné à merveille, juste saisi, le thon reste cru et bien parfumé au sésame.
Une petite salade frisée l'accompagne.

En face de moi, deux nems de gambas arrivent dans une petite verrine, la purée de guacamole est disposée dans une deuxième à côté. Ne vous attendez pas à un vrai guacamole mexicain !
Ici c'est une purée, c'est à dire mixée donc très onctueuse. On sent bien la présence du lait qui vient lier tous les ingrédients. Le croquant des nems vient s'opposer à la douceur du guacamole, c'est réussi.

Les plats proposés sont tous très différents, la carte est complète.

Hamburger sur pain de mie, pot-au-feu à l'ancienne, dorade royale, ravioles aux cèpes...

Nous nous décidons après une longue hésitation pour le carré d'agneau au thym et sa purée maison et pour moi : les coquilles saint-jacques à la citronnelle, risotto de légumes.

C'est une nouvelle fois très copieux, les gros appétits seront ravis. La cuisson de l'agneau est parfaite, la purée est faite maison et le plat reste équilibré avec sa petite poêlée de légumes croquants.

Je déguste quant à moi un risotto fondant bien parfumé sur lequel repose 6 grosses noix de saint-jacques.

La carte des vins présente toutes les régions françaises, les prix ne sont pas excessifs : de 23 € à 34 €, laissez-vous guider par les maîtres des lieux, ils s'y connaissent.

La carte des douceurs est elle aussi accrochée au mur.

Le crumble banane nutella me tente mais je n'ai vraiment plus faim, je commande donc la brochette de fruits et son petit pot de chocolat et en face de moi on opte pour le pain perdu caramélisé.

Mes fruits sont frais, ça passe tout seul et ça change un peu de la sempiternelle salade de fruits.

Au moins c'est ludique à manger puisqu'on trempe la brochette dans le petit pot de chocolat chaud.

Le pain perdu n'est en fait pas du pain mais de la brioche.

Je me demande si un seul restaurant dans Paris propose vraiment du pain dans cette recette... C'est un peu dommage.
Une petite brioche toute ronde arrive, elle est fondante et bien caramélisée, accompagnée d'une glace rhum raisins.

"Après le repas rien de tel qu'un petit tour au sous-sol pour jouer les stars" nous dit le site internet.

Eh oui, le sous-sol est en fait un club qui vous propose un bar et une piste de danse pour finir la soirée sur des musiques endiablées.

Les fins de semaine sont très festives et la musique réunira tout le monde : variété française, années 80, techno et musique actuelle, le but est que tous les âges s'amusent ensemble.