Ils ont encore frappé ! Qui donc ? Les Fils à Maman, qui en sont maintenant à leur sixième ou septième affaire dans Paris. Cette fois c’est au coeur du quartier d’Etienne Marcel, à deux pas du Sentier, qu’ils se sont installés.

Comme pour chacun de leur restaurant, il fallait penser à un thème, à un décor, un univers. On est dans un quartier où la mode règne en maître, l’idée était toute trouvée : un atelier de confection !

Bienvenue donc dans ce qui pourrait être le paradis d’une couturière.

Machines à coudre, bobines de fils, patrons, mannequins, le tout mis en valeur dans un grand loft aux suspensions industrielles d’inspiration new yorkaise.
Comme d’habitude, c’est fouillé, précis et original. Il leur en a fallu des heures dans les brocantes à la recherche du moindre objet !

La carte, comme celle des autres affaires, est gourmande, simple et ludique. On retrouve bien sûr la “patte” des cuistots avec des idées un peu régressives comme ces croquettes de Babybel, une crème brûlée au carambar, un petit sablé au Nutella et un moelleux au kinder coulant.

La formule du jour à 14€ nous proposait un carpaccio de boeuf, suivi de crevettes flambées au Pastis ou d’un cordon bleu sauce au bleu avec une tartelette mangue pistache pour finir.
C’est tentant mais nous nous penchons plutôt sur la carte.

La métaphore filée de la confection continue toujours avec les énoncés de plats. La soupe du jour est ainsi en soutien-gorge, le tartare de saumon et avocat est repassé, le chèvre et la tomate se déclinent en tatin velours.
C’est une petite tartelette de pâte feuilletée que nous découvrons. L’idée est bonne, mais la bûche de chèvre n’est pas des plus appétissantes.

Le tartare de saumon parfaitement assaisonné rattrape les entrées. Il est très copieux et pourrait faire office de plat à un appétit d’oiseau.

Entrées autour de 7€.

Côté plats, on ne peut pas nier l’énorme succès que rencontre le Mégacheeseburger de la maison. Les planches sortent des cuisines à une allure vertigineuse, nous avons l’impression que tous nos voisins ont commandé LE plat phare de la maison.

Tentés, nous passons commande bien sûr, avec les Fusilli de la Penderie et nous laissons de côté les autres propositions carnivores comme la côte de boeuf, le tartare, la pièce du boucher et le suprême de volaille et sa purée de pommes de terre.

Le burger, servi sur sa grosse planche, présente un steak très épais, parfaitement cuit et encore juteux. La sauce, l’oignon, le fromage sont bien équilibrés et les frites maison croustillent.

Les Fusilli se sont teintés de marron au contact des champignons.

Il fait chaud ce midi-là, nous ne voulons pas finir sur une note trop lourde et laissons volontairement de côté les desserts les plus gourmands comme la tarte Tatin et sa crème fraîche ou encore le sablé de petit Lu banane, Nutella et Chantilly.

Deux boules de glaces et un café gourmand feront parfaitement l’affaire.

Les petits moelleux aux fruits rouges sont agréables avec le café, la crème brûlée aurait mérité d’être un peu plus brûlée et la mousse au chocolat est aérienne.

Desserts aux environs de 7€.

Voilà un bon petit restaurant de quartier qui prolonge l’été grâce à sa grande terrasse

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