Pourquoi « Le 1er » ? Parce que 1er arrondissement et 1er étage. Il vous faut en effet pénétrer un bel immeuble typique des Halles et monter au premier étage. Une grande pièce vous accueille.
C’est Eugen, le sympathique patron, qui a tout refait. La décoration est soignée : grands lustres ronds noirs au plafond, tons gris, chromés, bougies partout. Le mobilier est résolument moderne et une grande fresque, dessinée par un ami du patron, court sur tout un mur.

Légèrement psychédélique, les tons noirs et blancs dominent, ponctués de touches bleu et rouge.
Deux grands chesterfield joliment capitonnés tournent le dos aux murs et font office de banquette, on a tout de suite envie de s’y installer. D’ailleurs c’est ce que nous faisons !

Eugen s’empresse de venir nous voir pour nous raconter son parcours. Il déborde d’enthousiasme et l’on sent une réelle volonté de contenter et de surprendre ses clients. Un vrai restaurateur quoi ! Eugen nous vante les mérites de son chef, qui cuisine les produits de saison avec beaucoup de talent, pendant que lui réfléchit à la carte des vins définitive. Elle est en pleine mutation. Le patron souhaite des vins bio ou encore sans soufre. Sur ces entrefaites, il nous fait goûter son dernier coup de cœur : un Haut-Médoc 2006, la Chicane. C’est une bonne surprise pour moi et mon invité qui s’y connaît bien en vin. Pour vous dire : j’y suis même retournée la semaine suivante pour y re-goûter ;-)
La carte, présentée sur une grande ardoise que la ravissante serveuse nous approche, propose 5 entrées, 5 ou 6 plats et 5 desserts. Eugen a prévu de la changer assez souvent, histoire que les clients ne se lassent pas.

Nous commandons en entrée l’œuf cocotte et les ravioles de Royans.
Mes ravioles sont présentées dans une grande assiette creuse, c’est gargantuesque ! Fortes en ciboulette, recouverte d’une bonne crème, les ravioles se tiennent bien, elles sont fermes et fondantes. Miam un délice ! Je me permets même de saucer.

A noter car ce n’est pas si fréquent : la baguette est délicieuse, croustillante, à la mie encore tiède.

Mon invité se régale avec sa grande verrine, même si le jambon de Serrano est très salé, c’est toujours ludique d’aller piocher dans le fond d’une verrine pour y faire couler le jaune d’œuf qui se mélange ainsi à la crème de roquette.

Pour la suite, nous voyons arriver une entrecôte et un pavé de saumon pour moi.

Mon invité est un grand carnivore, je lui laisse donc le bœuf. Le poisson est très bien cuit, et quelle sauce ! Un beurre à l’échalote et à l’orange. Bravo pour cette association peu fréquente poisson/agrumes ! Servi avec un petit fagot de haricots verts, ce plat est bien équilibré.

En face de moi, on se régale aussi. « Ca fait longtemps que je n’ai pas mangé une viande de cette qualité » me souffle-t-il. Les pommes de terre qui accompagnent
l’entrecôte sont croustillantes à l’extérieur et comme en purée à l’intérieur.

La carte des vins, accrochée au mur, présente une vingtaine de références. Bordeaux, Bourgogne, Vallée du Rhône, vins du sud-ouest, Eugen a apporté un soin particulier à ses choix. Comptez de 19,50 € à 36 €.

En dessert je commande la poêlée de poires au chocolat. Des petits cubes de poires tout chauds sont recouverts de chocolat chaud et parsemés d’éclat de noisettes, l’ensemble est harmonieux et fond dans la bouche.

Mon invité goûte à la Tarte fine aux pommes. La pâte n’est pas présentée de la manière classique, elle est légèrement gonflée et supporte de très fins quartiers de pommes. Servie tiède, elle est accompagnée d’une boule de glace.

C’est un coup de cœur pour nous, tant au niveau du décor dans le restaurant que dans l’assiette. L’équipe est souriante, dynamique, on sent la bonne ambiance qui y règne. J’en ai déjà parlé à plusieurs amis et compte y retourner très bientôt !

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