« Voilà un bon petit bistrot », me suis-je dit en quittant l’endroit la première fois.
Situé à l’angle des rues Boulard et Froidevaux, le Bistrot d’Enfer vous accueille à quelques mètres du Lion de Belfort et de la jolie rue Daguerre semi-piétonne. D’emblée, nous aimons le quartier.

Le restaurant maintenant : élégant, cosy, l’atmosphère qui s’en dégage est plaisante, encore plus le soir quand les lumières se tamisent et que les bougies sont allumées.

Les deux cartes, du midi et du soir, sont très différentes. J’ai eu la chance de goûter aux deux. Commençons par le déjeuner.
3 formules vous sont proposées de 16 € à 18 €, très honnête pour le quartier.

En entrées : velouté de poireaux, œufs durs mayo, friands de charcuterie, salade de betteraves et chou rouge, salade de crottin de Chavignol.

Mes petits friands sont bien dorés, plusieurs minis décorent l’assiette et j’ai la surprise de trouver un bout de boudin noir caché sous une feuille de chou.

Le crottin et ses petites herbes fond doucement sur du pain, la salade est assaisonnée comme on aime soit bien moutardée.

Cabillaud risotto pour moi, entrecôte frites maison pour mon invitée. Du classique bien travaillé même si le poisson manquait un peu de cuisson.

L’entrecôte est belle, les frites un péché : croustillantes, salées comme il faut et bien chaudes.

Une belle poire au vin dans sa sauce toute noire sera mon dessert. Présentée avec sa queue, elle est striée, comme pour laisser le vin pénétrer au cœur du fruit.

En face de moi on se régale d’un tiramisu aux fruits rouges maison, très crémeux.

Le soir, comme je vous le disais : changement d’ambiance.

Le bistrot devient restaurant et on sent que le chef fourmille d’idées novatrices.
Guadeloupéen d’origine, il a beaucoup voyagé et a ramené dans ses valises des saveurs et des idées de tous les continents ou presque.

La formule du soir entrée plat ou plat dessert est à 25 €. Dans les entrées : foie gras de canard, cassolette de saint-jacques, velouté de potiron à l’ail et aux chanterelles, tarte fine façon tartiflette et salade folle (noix, asperges, figues, coppa).

Je goûte le délicieux velouté bien crémeux au doux accent d’ail pendant que mon invité tente la cassolette. Bonne idée d’avoir associé les noix à des pommes et du jambon de pays.

Il fait un froid terrible ce soir là, le vent est glacial. Aussi quand je lis pot-au-feu, je me presse de le commander.
La viande étant à l’honneur ce soir-là, mon invité opte pour l’entrecôte béarnaise 350g et son clafoutis aux champignons.

Le pot-au-feu est divin : viande tendre, bel os à moëlle bien garni, légumes fondants. Je déguste tout cela avec un peu de moutarde d’office mise sur la table.

L’entrecôte est énorme, impossible à finir. Et pourtant si : Il y arrive. Le petit clafoutis de champignons est comme une crème.

En dessert ? Pain perdu et tourment d’amour pour moi, un dessert antillais. Le pain perdu est bien saisi : croustillant autour, moelleux à cœur et garni de petits raisins.
Le tourment d’amour est tout rond : noix de coco et génoise forment les étages.

Informations pratiques

Le Bistrot Denfert

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