Non loin de la Butte Montmartre, Au fin bec vous reçoit dans son petit bistrot restaurant rempli d'histoire.

Ce restaurant, anciennement « Le chemin du Paradis » a été ouvert en 1950 par une grande vedette du cinéma et des Revues musicales des années 30, Henri GARAT, et était fréquenté par les plus grandes figures de l'époque comme Mistinguette, Sacha Guitry, Edith Piaf...

Depuis peu, Patrice a repris l'affaire et le souvenir de la star est toujours présent puisque plusieurs affiches de ses films et photos remplissent les murs du restaurant.

La salle n'est pas très grande et vous entrez dans le vif du sujet dès l'entrée : un grand bar en bois vous accueille et vous incite à prendre un petit verre au comptoir pour commencer et prendre le temps de découvrir le lieu.

Tables carrées aux nappes à carreaux rouges et blancs qui relèvent le côté bistrot, canapés vert foncé côté murs et chaises en bois.
Couleur crème dominante et miroirs face à l'entrée et derrière le bar qui accentuent le volume.

Patrice, qui a préféré quitter les fournaux pour se consacrer à sa clientèle, est un hôte très attentionné.

La carte nous propose de bons plats traditionnels de Bistrot où la qualité est irréprochable et le cuisinier a une âme artistique, présentation des plats plutôt engageante.

Nos entrées ont été plutot sympathiques : un Camembert poëlé, salade (6€). Rien que le nom nous donnait envie et ce fut un régal.

Il ne sera peut-être plus à la carte cet été mais pour ceux qui y ont gouté, nous nous rappellerons de cette odeur alléchante, de ce goût bien prononcé de ce demi camembert et de sa générosité : pain bien frais pour les mouillettes.

Pour un repas léger, se retenir.

Un petit verre de bordeaux « champs de mars » se mariera très bien avec le fromage.

Le Saumon fumé, crème fraîche et ses toast (7€) était sympa aussi, tranche épaisse et crème légère, petit filet de citron...

En plat principal, le Pot au Feu (11€) nous a bien tenté et, dès son arrivée, une présentation magnifique, une odeur alléchante et une portion pantagruélique nous a conquis.

En effet, la viande était tendre, le poireau croquant, les carottes tendres, un bel os à moelle au centre.
On s'est rappelé notre enfance et les bons plats de mamie.... Que du bonheur.

Côté vin, une cave au sous sol garde à température les bouteilles de Bourgogne aligoté , Muscadet, Gamay, Bourgueil, Brouilly, Tavel de 12 à 31€. Sinon, vous avez des pichets de 3,50 (25cl) à 8€ (50cl).

Nous nous sommes quand même sacrifiés pour pouvoir vous parler des desserts.

Le Café gourmand (6€) nous paraissait léger pour finir mais nous avons encore été gatés : autour du café, une belle truffe au chocolat, une petite mousse au chocolat, une petite crème brûlée, une boule de sorbet.
L'assortiment varie en fonction des desserts du jour, mais on fini en beauté.

J'ai préféré déguster un belle Crème brûlée (5,50€) : une croûte de caramel croquante bien chaude recouvrait une crème parfumée à la canelle bien fraîche et crémeuse.

Café à 2,20€ pour conclure le repas.

Tous les vendredis soir, Patrice organise des soirées endiablées ou plus parisiennes selon l'humeur : jazz manouche, guitares, chanteurs à textes. Les clients sont plus serrés mais l'ambiance est plus conviviale autour du bar. N'hésitez pas à l'appeler pour connaître le programme.

Restaurant où l'on est sûr de se régaler d'une cuisine traditionnelle et copieuse, rendue plus fine par une présentation de goût. La déco de la salle mériterait d'être un peu plus accentuée et rafraîchie mais nous sommes sûrs que ça ne freine pas pour s'y sentir bien, surtout les soirs de fête.

A déguster...

Informations pratiques

Le Bistrot Garat

Menus

Sur le Web

TAGS ZONE

D'autres restaurants à Paris
qui vont vous plaire !

Les Nouveaux Restaurants