Le Carré de Marguerite

Fermeture Definitive

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" Changement de propriétaire en Novembre 2010 "

L’ancien Café des Délices, qui a révélé Gilles Choukroun, a cédé la place à une nouvelle table,
Le Carré de Marguerite, qui ne décevra pas les anciens habitués de l’adresse et qui vaut vraiment le détour si vous ne vous êtes jamais hasardés dans le quartier !

Le Carré de Marguerite, ouvert depuis le 17 Février 2007, est un restaurant où le raffinement du lieu, l’art de la table et la gentillesse des propriétaires, n’ont d’égal que la magie que vous retrouverez dans vos assiettes.

On peut vraiment parler de magie car quand on arrive à offrir tant de plaisirs culinaires en travaillant avec une carte renouvelée à chaque service (oui, vous avez bien compris !), on peut dire que ça relève du défi permanent, du tour de passe-passe, et surtout d’un tour de main exceptionnel du chef Darin Bieck.

Rien à redire sur l’élégance de cet endroit d’une trentaine de couverts, tout comme sur l’accueil et le service des deux propriétaires Chloé et Benjamin dont ce restaurant est la concrétisation du rêve de deux amoureux de la (très) bonne cuisine et du savoir vivre.

L’ardoise devant la façade du restaurant donne tout de suite le ton aux nouveaux venus comme aux clients réguliers puisqu’au Carré de Marguerite, on change la carte tous les jours, midi et soir !

C’est donc une nouvelle aventure du goût qui s’offre à vous à chaque visite…

Bien que se revendiquant de la gastronomie Française, la cuisine du Carré de Marguerite flirte avec fusion et inventivité grâce au talent d’un chef qui a vraiment beaucoup d’idées…

Parmi les choix proposés sur la carte de ce soir là…

En entrée, Kareen a dégusté un « ravioli aux gambas, petits légumes et safran ».

C’est très fin, une explosion de saveurs en bouche, mais sans qu’aucune ne vienne supplanter les autres.

Tout est parfait... les Gambas, la sauce, les petits légumes, et la pâte de ce gros ravioli bien garni.

Pour ma part, j’ai opté pour le « sauté de bœuf aux poivrons, gingembre, coriandre et menthe » dont l’influence légèrement Thaï, ne gâche en rien le succulent émincé de filet de bœuf servi avec des poivrons croquants, des petits morceaux de noisette, des herbes et des épices savamment dosées.

Evasion culinaire garantie !

Continuant sur sa lancée « le grand Bleu », en plat, Kareen porte son choix sur le « tartare de thon, duo de sauces et risotto à l’encre ».

Le thon, dont la fraîcheur est irréprochable, est servi copieusement et les 2 sauces qui l’accompagnent se marient merveilleusement avec ce poisson.

Petit bémol pour le risotto servi al dente mais pas assez crémeux à notre goût.

Mention spéciale aux grosses « frites » maisons, les meilleures qu’on n’ait jamais mangé !

Mon « onglet de veau au beurre de porto blanc » était là encore très savoureux, la cuisson à la demande parfaite, la sauce exquise, et le flan de carottes au cumin en accompagnement était bien réalisé, ferme et fondant à la fois.

On aurait aimé toutefois un peu plus de viande, certainement plus par gourmandise que par défaut de quantité dans l’assiette, quoique, sur ce plat, c’est discutable.

L’assiette de 3 fromages à 10 Euros est à réserver aux gros appétits, les fromages sont affinés par la maison Quatrehomme (Meilleur Ouvrier de France), la salade très bien assaisonnée, et le pain qu’on n’avait pas encore mentionné vient tout simplement de chez Eric Kayser, un des meilleurs boulangers de Paris, si ce n’est de France, voir du monde, puisque la Maison Kayser est présente de Los-Angeles à Moscou, en passant par de nombreuses adresses à Paris, en Grèce et au Japon où, pour la petite histoire, Kayser a été élu meilleur boulanger de Tokyo en 2003 !

En dessert, on a testé le « millefeuille à la mangue, coulis à l’orange », un vrai délice !

La pâte est croustillante, pas humide du tout grâce à un assemblage du millefeuille réalisé juste avant qu’il vous soit servi, la crème est légère et les arômes de fruits succulents.

On n’a pas pu résister également à la « tartelette au chocolat cannelle, mousse au chocolat blanc et glace au chocolat »… et on a très bien fait !

Au « Carré de Marguerite », les vins ne sont pas en reste, bien au contraire, puisqu’ils sont sélectionnés par un caviste qui vous propose un choix original à des prix raisonnables avec des bouteilles entre 20 et 50 Euros en moyenne.

La carte des vins est régulièrement renouvelée et sélectionnée par un caviste du 15e, Le Goût des Vignes. De même, si vous avez envie de vous essayer à des grands crus, « Le Carré de Marguerite » a pensé à tout avec des « vins à la ficelle », plus communément appelés « vins au verre », une sélection est proposée entre 5 et 7 Euros pour goûter à l’excellence qu’on n’aurait pas les moyens ou l’audace de prendre en bouteille.

Informations pratiques

Le Carré de Marguerite

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