La salle est accueillante avec son long bar et un décor qui semble chargé d'histoires.
Il n'a que trois tables au rez de chaussé, le soir avec les bougies l'endroit se fait tout romantique.
Le midi c'est une salle plus grande et lumineuse qui accueillent les hommes d'affaires du quartier.
Pour les fêtards, c'est la cave qui met tout le monde d'accord.
L'histoire de cette cave est aussi longue que mystérieuse, ancienne "mûrisserie" à banane du temps des halles, salle de repas nourrissant de soupe aux oignons les mille ouvriers quotidiens du secteur...
Le poète François villon qui a donné son nom à l'établissement, vous observe d'un air coquin.
C'est de son tableau qu'il peut contempler à loisirs toutes les festoyades nocturnes se déroulant dans sa cave.
Tous les soirs, les chansons de nino, ce guitariste connaissant tous les classiques de la musique française, mais qui maîtrise tout autant les rythme d'Amérique latine que le fado portugais, vous plongent directement dans l'ambiance des soirées parisienne d'antan.
Ici, les touristes ne constituent pas la clientèle la plus importante, loin de là !
Le caveau est d'abord un endroits d'habitués, tout le monde se connaît, Patrick, le patron y est pour quelque chose.
Il vous accueille avec décontraction et a le verbe facile.
Le club semble ouvert, seule contrainte : le passeport à eau.
Très difficile à obtenir :-) Ici Côtes du Rhône et Bourgognes règnent en maître, gouleyant !
Patrick propose un menu carte à 27€ qui propose ses indémodables délices :
La salade d'épinard aux lardons caramélisé au vinaigre de framboises (prenez en une double directement, sinon vous vous sentirez privé tellement c'est bon)
Le saumon fumé façon hareng ( vraiment top, comme le hareng patate chaude, mais le saumon prend la place ).
En plat l'andouillette goûteuse, le délicat saumon sauce beurre et orange, et un honnête confit de canard.
La crème brûlée, spécialité de la maison (le terme n'est pas usurpé) fini le repas avec gloire.
Les habitués ayant bien pratiqué le menu carte se laissent facilement tenter par les plats du jour.
Rassasié et régalé, on rejoint la maison plein de joie et de souvenir, et se disant que notre nouveau passage au caveau, ce sera pour très bientôt.
Attachant et chargé de plus de 50 ans d'histoire, tenu avec passion et amour, ce caveau est un agréable repaire sur lequel poser ses bagages sera toujours une bonnes décisions.
Un restaurant proposant la cuisine créative du chef Park formé à l'école Bocuse et qui est passé dans de belles maison comme Troisgros ou chez Hervé Sauton. Dans une salle épurée on déguste des plats travaillé à la française avec des touches coréennes pétillantes.
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