image

" Fermeture définitive ! "

Pour nous, un restaurant, c'est d'abord un homme, ou naturellement une femme.
Johny Bénariac apparaît derrière son comptoire, solide trappu illuminé d'un sourire tout en douceur mais bien décidé à vous faire rentrer dans sa cuisine.

Le traversière est d'ailleurs tout entier dans cet homme.
Ne cherchez pas le décor, il est classique, mais allez affronter votre assiette, elle est copieuse.

Johny a d'ailleurs ses quartiers de noblesse culinaires.

Enfant des halles, il descend de la Tour de Montlhéry que sa tante tient toujours, un nom qui, à lui seul, vaut toutes les cartes de visite.

La bonhommie de sa démarche quand il s'assied à votre table pour se servir son café dans un verre résume d'une manière saisissante et touchante son rapport au monde de la cuisine fait d'une prise en main charnelle des matières premières et d'un travail généreux.

Depuis treizes années aux commandes du Traversière, à deux pas du Viaduc des Arts, Johny a su garder son intégrité : ne travailler qu'avec des produits ultra-frais, de saison et d'origine français, sélectionné chez des fournisseurs de qualité.

Une cuisine de tradition ne veut pas dire "cuisine plan plan"...
Le chef, en plus de changer sa carte tous les mois et proposer des plats du jour selon le marché, organise régulièrement des soirées spéciales autour de spécialitées remarquables !

Et justement, lors de notre visite, il préparait sa bouillabaisse qui sera surtout le plat phare de cet été (Menu servi le jeudi 6 Juillet au prix de 36 euros).

Puisque Bouillabaisse, va pour la bouillabaisse.
Sans être marseillais, on aurait cru que toute la Méditerranée s'était vidée dans le plat de poisson.

Petis rougets, rascasse, lotte, crustacées, cela n'en finissait pas !
Le tout accompagné d'une soupe de ses condiments et de ses croutons.

En entrée de ce menu évènementiel superbe, nous avons découvert le gaspaccio de betteraves en entrée, franchement original et délicieux.
Ce menu boullabaisse nous a mis réellement de bonne humeur !

D'autres soirées sont évidemment programmées : les soirées "Rivière et Eau Douce" du mardi 23 au dimanche midi 28 Mai, ou le menu Homard servi du mardi 6 au dimanche midi 18 juin.

Il ne faudrait cependant pas croire que le Traversière ne soit qu'un restaurant de poissons.
D'ailleurs la carte le montre clairement en mettant en avant de façon quasi égale un côté "Terre" et un côté "Mer".

En fait, selon les arrivages, les saisons, la carte évolue, change et s'adapte.

Ainsi à l'automne, le gibier devient roi.
On a même entendu parler d'un lièvre à la royale, à nous faire attendre le retour des frimats avec impatience.

Les desserts ne manquaient pas à l'appel permettant de terminer tranquillement le repas.

Le Duo de fraises et framboises et son macaron était un régal (le macaron d'un fondant superbe !).
Le baba au rhum ou le Carpaccio d’ananas façon pina colada et son sorbet sont aussi à ne pas rater.

Du côté des vins aussi, l'exploration alsacienne comme la présentation d'un blanc de blanc de Provence ouvre là aussi un voie originale.
Pour des vins tournant à la carte entre 25€ un bourgueil à 75€ pour un Moulis en Médoc 1992 en passant par un Sancerre à 32€.

La salle se montre relativement spacieuse avec des tables bien séparées.
Attablé au restaurant, de nombreux habitués de longue date devisant avec sérénité probablement de leur prochain foie gras, ce qui est bon signe.

L'agréable service en tenue noire et cravate, tout à fait professionel et poli sans être coincé du tout, apporte un touche à la maison très appréciable.

Informations pratiques

Le Traversière

Menus

Sur le Web

TAGS ZONE

D'autres restaurants à Paris
qui vont vous plaire !

Les Nouveaux Restaurants