On fuit très vite les mauvaises brasseries qui pullulent devant le parvis de la gare de Lyon et on s’enfonce dans les petites rues à la recherche d’une pépite gourmande.
Il ne faut pas chercher trop loin.
Les Bouchons de la Gare et leur façade vert bouteille donnent envie de rentrer dans l’établissement.
C’est “l’heure de pointe”, les travailleurs du quartier viennent se restaurer dans un joyeux brouhaha, au milieu duquel les serveurs virevoltent entre les tables avec un petit mot sympa pour tout le monde.
Le décor a été travaillé.
On sent les heures de balade dans les brocantes franciliennes.
Etagères, casseroles, vieilles horloges murales, on aimerait presque en prendre pour en ramener à la maison.
Le mobilier est sommaire, en bois, style bistrot bien sûr.
Une carte sur ardoise : simple mais de saison. Sur l'ardoise apéro bistrot, conviviale planche de charcuterie à 9.50€.
Terrines, escargots, soupe de poisson, poêlée d’automne ou filets de harengs pommes de terre à l’huile.
Pour nous, ce sera Thon mi-cuit au sésame et Ravioles aux cèpes.
On profite de l’automne pour déguster ce trésor des sous-bois.
Les assiettes sortent du buffet de mamie, certaines sont ébréchées mais ce n’est pas grave.
Le thon mi-cuit est bien réalisé, la salade qui l’accompagne n’est pas seulement là pour la déco, on note son assaisonnement agréable.
4 grosses ravioles nagent dans un bouillon parfumé aux cèpes.
Pas de la grande cuisine, mais du classique bien réalisé.
Entrées à 8€.
Le patron sort de ses cuisines. Doté d’un franc-parler, on se sent tout de suite à l’aise. “Quand c’est pas maison, j’le dis, mais c’est rare”.
Il nous convainc de prendre l’andouillette en plat ainsi que la pintade au chou.
L’andouillette sent fort et tant mieux ! Elle est bien saisie et les frites maison fort bonnes. Bien grosses et croustillantes.
La pintade rappelle les dimanches midis en famille. Le chou se marie à merveille avec la volaille et le jus de cuisson vient lier le tout.
Côté vins, laissez-vous guider par le personnel, qui connaît la cave de l’établissement sur le bout de doigts et saura vous conseiller un petit vin naturel. Grand choix fort apprécié de vins au verre.
Plats à 15€.
Une grosse Tatin sort du four. Elle semble bien gourmande mais l’appétit vient à manquer pour l’apprécier à sa juste valeur.
Ce sera crème caramel et crème brûlée, bien brûlée mais servie trop froide sous la croûte. La crème, elle, a été cuisinée au beurre demi-sel, ce qui fait toute la différence.
Un vrai délice.
Gourmandises à 7€.
On a été sages, on a fini nos assiettes, nous avons donc droit à un petit nounours à la guimauve avec le café.
On se sent bien dans cet établissement qui travaille les saisons en bonne intelligence.
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