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" Fermeture définitive ! "

La soirée commence bien : petite balade sur le pont Alexandre III, les magnifiques quadriges du Grand Palais apparaissent. C’est bien là que j’ai rendez-vous pour dîner. L’entrée se fait côté Seine. C’est une énorme porte en bronze qui m’accueille en haut de quelques marches et enfin la majestueuse rotonde Alexandre III que j’avais hâte de découvrir.
Après un an et demi de travaux, le Mini Palais a rouvert ses portes en septembre 2010. Nouveau décor, nouvelle équipe, nouvelle carte imaginée par Eric Fréchon, chef triplement étoilé et exécutée par Stéphane d’Aboville.

C’est dans un atelier d’artistes géant que je pénètre. Bois, tissu, miroirs, quelques touches de marbre noir. Les volumes sont impressionnants.

Les architectes ont réussi à réchauffer cette salle immense. Levez la tête, les structures métalliques ont été rénovées et peintes de la célèbre couleur verte réséda du Grand Palais. De belles suspensions tombent du plafond, des statues de plâtre attendent sur une étagère qu’un artiste viennent les travailler, et au fond de la salle un immense patchwork de 4 mètres sur 12 domine la salle.

Nous sommes en septembre, quelques entrées estivales sont à la carte comme le Cœur de sucrine copeaux de parmesan ou encore la Burrata et jambon de Parme.

Malheureusement ce soir-là il fait déjà très froid et j’ai plutôt envie d’une entrée généreuse. J’opte donc pour la Galantine de volaille fermière et foie gras de canard cuit en pot à l’essence de truffe.

Le serveur me précise que la galantine est servie en pot, très bien, je confirme mon choix tandis que mon invité opte pour le fameux Clafoutis aux cèpes de Corrèze.

Je ne vais pas mâcher mes mots, je m’attendais à mieux. Je suis déçue. Ma galantine est très ferme, voire compacte et trop froide. Il m’est difficile d’en extraire un petit bout pour le poser sur le toast qui l’accompagne…

Le goût ? Trop poivré, je ne sens même pas le foie gras…

Oublions l’entrée, passons aux plats.
Voici quelques plats signés Eric Fréchon que vous pourrez déguster : Cabillaud nacré bouillon parfumé à la coriandre et citronnelle, Pluma de cochon au tandoori, confit d’oignon pommes paille, ou Burger de magret et foie gras de canard, jus truffé.

Tiens, il ya des Ris de veau à la carte. D’habitude je les boude, car je suis tout le temps déçue. Ce sera un défi, je les commande pendant que mon invité ne peut résister à l’appel du magret.

La déception de l’entrée est très vite oubliée. Mes ris de veaux sont divins ! Tendres mais fermes, moelleux à cœur. Une délicieuse croûte de comté les entoure et ils sont parfumés au vin jaune. Le Jura s’exprime dans ce plat !

La table à côté de nous se régale depuis maintenant 15 minutes d’un grand pot glacé à partager à 2.

Ma curiosité étant piquée, je commande la même chose.

Il s’agit du Crazy Pot (8€ par personne). Le fameux pot arrive. A l’intérieur : glace vanille, coulis caramel, crème fouettée, bonbons, bouts de biscuits. C’est un peu fou et très gourmand.

Idéal à partager en couple ou pour des enfants qui s’amuseront à chercher les bonbons dans les plis de la robe de la crème fouettée. Desserts de 7€ à 16€.

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