Depuis septembre 2008, le Mood, dans le 8ème arrondissement de Paris, a changé de visage : nouvelle direction, nouveau décor, et nouveau chef : Stéphane Ewangelista.
Situé sur la plus belle avenue du monde, le restaurant-club vous accueille sur 3 niveaux au décor différent.
Décor élégant au premier étage où l’on se retrouve plongé dans l’atmosphère du film « The Mood for love » : tons taupe, suspensions japonaises, panneaux asiatiques entre chaque fenêtre.
Et longues banquettes qui courent le long des murs...
L’atmosphère a été voulue zen, on s’y sent en effet en harmonie.
Deux étages en dessous, c’est le lounge club aux couleurs acidulées : turquoise, mauve, orange, le décor revêt une touche pop et les nombreux luminaires tamisent la pièce.
Le chef prépare une cuisine traditionnelle haut de gamme, qu’il relève avec des épices du monde entier.
Quelques plats fusion food se mélangent ainsi aux plats plus classiques, toujours dans une volonté de perfection et d’inventivité.
L’équipe qui nous accueille ce soir-là est aux petits soins, les serveuses sont toutes plus gentilles et affables les unes que les autres, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps dans ce fameux triangle d’or !
C’est donc avec un grand sourire (pas forcé !) que l’on se voit proposer un cocktail avant de dîner.
Je commande en entrée le millefeuille de chair de crabe et laitue iceberg, sur les conseils du chef de salle.
Les feuilles de salades très croquantes séparent les miettes de crabe, le tout en forme de cercle dans l’assiette.
Le chef est aussi un artiste : une jolie clé de sol est dessinée à gauche de l’assiette au vinaigre balsamique.
Mon invitée opte, elle, pour le classique tomate mozzarella, à la présentation revisitée. Une tomate coupée en 2 à droite de l’assiette, une boule de mozzarella di bufala à gauche, les 2 reliées par un toast de tapenade noire qui semble faire le pont au-dessus. C’est évidemment très bien assaisonné, nous nous régalons et attendons avec impatience la suite qui arrive sans trop tarder.
Une picata de veau pour moi (cette fois sur les conseils du chef qui est sorti de sa cuisine pour venir nous saluer) et un bar au wok de légumes pour mon invitée.
Le veau est découpé en lamelles très tendres et repose sur un risotto moelleux à souhait au subtil goût de gorgonzola, c’est crémeux et ferme à la fois. Une belle part de bar est disposée sur des légumes croquants cuits au wok, quelques pousses de soja grillées venant décorer le tout au sommet. Ici encore c’est un sans faute.
La carte des vins est riche et présente petits récoltants et premiers crus classés. Du vin bio est aussi proposé. Presque toutes les belles références sont proposées au verre de 5 € à 10 €, de 26 € à 55 € pour les bouteilles. Nous dégustons un Bourgogne pour moi (Côte de Nuits villages) et un vin de pays d’Oc, cépage chardonnay.
Pour les desserts (de 10 à 12€) nous nous faisons une fois encore conseiller et optons donc pour la déclinaison de mini-desserts.
Nous aurons ainsi un aperçu de l’étendue des talents du chef. Et ils sont nombreux !
Macarons, financiers, mousse au Nutella, sorbets, pannacotta, fraises, glace à l’amande, le tout présenté dans des mini-verrines de taille et de forme différentes séparées par une diagonale de macarons/financiers.
Que ce soit pour profiter des Happy Hours tous les jours de 17h à 20h avec - 50% sur les cocktails, pour le brunch à volonté le dimanche de 11h30 à 16h00, pour un dîner romantique au premier étage ou hentre amis dans une ambiance festive au sous-sol, vous serez reçus comme des rois au Mood.
Voilà enfin un restaurant haut de gamme où la cuisine est aussi importante que le décor. L’avenue des Champs-Elysées n’a pas à rougir d’héberger le Mood.
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